Les
genoux enfoncés dans le sable,
Les mains grattant le limon,
J'ai construit un fort à quelques pas de la Mer.
Le plus insubmersible de tous.
Entouré pour le protéger
des douves les plus profondes et les plus tranchantes.
Mon fort, tu vois, est le lieu le plus sûr du Monde
Si profondes ces douves qu'en se penchant un peu
(mais alors seulement un peu)
on peut y voir l'intérieur de la Terre
et le ciel de l'autre côté.
Et peut-être aussi quelques Humains marchant la tête en bas.
Si tranchantes que jamais, non jamais
la Mer s'oserait prendre d'assaut le fort.
Jamais elle ne le réduirait en Atlantide
et l'engloutissant rageusement mon Monde.
Ses douves dévieront à elles seules
les flots impétueux et sablophages (si, si, ça existe)
de la Mer pour les mener où la vie n'a de sens.
Mon fort, tu vois, est le lieu le plus beau du Monde.
De sa cime, on a vue
Sur le soleil qui se couche et la lune qui se lève
Sur les bateaux qui font danser leurs bômes,
les forêts qui portent le ciel et l'empêchent de tomber
Sur les nuages qui pleurent et les orages qui peignent le paysage d'électricité.
De mon fort, tu vois plus beau le Monde
Mais le reste du Monde importe peu,
puisque tu n'es pas là.
Dommage.
On aurait pu sauter au-dessus des douves et escalader mon fort
pour voir de plus près les oiseaux.
Dommage.
J'aurais aimé tout en haut de mon fort
envelopper nos mains de sable et d'écume
Compter les grains qui ne pourront jamais rien
Echapper à la sécurité, se protéger du soleil ensemble
Au pied de mon fort
Les mains grattant le limon,
J'ai construit un fort à quelques pas de la Mer.
Le plus insubmersible de tous.
Entouré pour le protéger
des douves les plus profondes et les plus tranchantes.
Mon fort, tu vois, est le lieu le plus sûr du Monde
Si profondes ces douves qu'en se penchant un peu
(mais alors seulement un peu)
on peut y voir l'intérieur de la Terre
et le ciel de l'autre côté.
Et peut-être aussi quelques Humains marchant la tête en bas.
Si tranchantes que jamais, non jamais
la Mer s'oserait prendre d'assaut le fort.
Jamais elle ne le réduirait en Atlantide
et l'engloutissant rageusement mon Monde.
Ses douves dévieront à elles seules
les flots impétueux et sablophages (si, si, ça existe)
de la Mer pour les mener où la vie n'a de sens.
Mon fort, tu vois, est le lieu le plus beau du Monde.
De sa cime, on a vue
Sur le soleil qui se couche et la lune qui se lève
Sur les bateaux qui font danser leurs bômes,
les forêts qui portent le ciel et l'empêchent de tomber
Sur les nuages qui pleurent et les orages qui peignent le paysage d'électricité.
De mon fort, tu vois plus beau le Monde
Mais le reste du Monde importe peu,
puisque tu n'es pas là.
Dommage.
On aurait pu sauter au-dessus des douves et escalader mon fort
pour voir de plus près les oiseaux.
Dommage.
J'aurais aimé tout en haut de mon fort
envelopper nos mains de sable et d'écume
Compter les grains qui ne pourront jamais rien
Echapper à la sécurité, se protéger du soleil ensemble
Au pied de mon fort
Pour M. Petite fourmi
qui chemine quelque part entre mon cerveau et ailleurs ...
qui chemine quelque part entre mon cerveau et ailleurs ...
La Teste - 11 Septembre 2013
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